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door Jos Kunst (1956-1957)
Je voudrais te consoler
Mais tu n'es pas triste
Un oiseau s'est envolé
Je suivrai sa piste
Sûrement j'arriverai
En suivant sa trace
Au silence ensoleillé
Où plus rien ne passe
Toujours je m'adonnerai
A ce qui n'existe
Je voudrais te consoler
Et tu n'es pas triste
jos 2
Uit: Der clercke cronike, algemeen Groninger studentenweekblad, 19 oktober 1956, p. 70
Je vous ai fait don de mon coeur
Vous avez agrée l'offrande.
Pourquoi donc m'étreint cette peur
De l'immense ennui de la lande?
Rassurez-vous, ma chère,
Mon amour n'a rien de bien brutal
C'est vous que je préfère sur terre:
C'est qu'il ne m'arrive jamais rien de fatal.
Douce amie, permettez que je meurre
(Avouez que j'n'suis pas très gaillard)
Tout'cett'sensualité m'écoeure ....
Vous aurez bientôt le faire-part.
jos 2
Uit: Der clercke cronike, algemeen Groninger studentenweekblad, 19 oktober 1956, p. 73
La neige se pâme
Très-légèrement
Reine de mon âme
Oh fais-en autant
Afin que te prennent
Mes deux mains, d'abord
Nerveuses antennes
Qui tâtent ton corps
Et qui te modèlent
Tes grands riants yeux
Ta nuque un peu frêle
Ton dos moite et creux
Et qui te meurtrissent
Effort douloureux
Que nos chairs s'imissent
Ce qui ne se peut.
jos 2
Uit: Der clercke cronike, algemeen Groninger studentenweekblad, 19 oktober 1956, p. 77
Par les rues éplorées
Ton sourire découvert
Lutte contre les huées
Jette la tare insurière
L'espoir mal asphyxié
Mais je n'ai plus de paupières
Je vois je vois se tuer
Te yeux grands comme la mer
jos 2
Uit: Der clercke cronike, algemeen Groninger studentenweekblad, 10 mei 1957, p. 308
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